...Baudelaire...
Le
rendez-vous a été fixé avec la comédienne le 19 novembre devant
la boutique Yves Rocher de la gare Saint Lazare. Nous nous
connaissions mais ne nous étions pas revu depuis quelques années.
C'est elle qui a fixé le lieu de rendez-vous, sa ligne de train
l'amène directement à la gare; elle habite maintenant Pontoise, la
dernière fois elle habitait Longjumeau. Elle est passée une
première fois de dos devant la boutique, tout de suite
reconnaissable avec son manteau coloré, son port de tête si
singulier, puis s'est retournée et nous nous sommes reconnus. Elle
devait profiter de son passage par Paris pour rendre des guirlandes
lumineuses à une amie qui est arrivée dans la foulée. Puis nous
nous sommes retrouvés tous les deux attablés devant un thé à une
enseigne populaire à coté de la gare. Elle a lu le texte et parle
de ses prévenances quant à la morale finale: elle pense qu'il faut
une note finale positive, plus positive que celle que laisse entendre
le texte. Elle connait bien la problématique des sans domicile et
veut participer à un projet délivrant un message d'espoir à leur
endroit. C'est possible, par la mise en scène, par la conviction des
acteurs, par le travail, et sans couper le texte. C'est même
possible en gardant l'image finale apparue ces derniers temps d'un
amas de sacs plastiques emporté par le vent sur lequel est projetée
une vague, un océan, une tempête, une grève marine... Oui elle
peut-être une assistante sociale, une artiste en résidence
parfaite.
Le
lendemain samedi 20 novembre nous nous retrouvons chez Emmanuel
Dupuis, l'auteur, et Cécile Moatti, la productrice avec Gad Cohen,
décorateur-scénographe, et Lucie Marquis, costumière. Cela fait
petite équipe, noyau dur qui se réunit pour la première fois. Gad
présente le travail réalisé en conception, ses idées de
photomaton, comment nous allons travailler avec la classe...
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